Guide du savoir-vivre

Bienséance

Dans beaucoup d’esprits, le savoir vivre n’est qu’un poussiéreux manuel qu’il convient d’apprendre dès son plus jeune âge sous peine de ne pas être. Plus simplement et avant d’être codifié, il est en réalité le fruit d’une éducation en société acquise par imitation ou par intuition naturelle, dans le but de respecter les principes de sociabilité, d’équilibre et de respect.

« - Eh bien ! duchesse, aimez-vous toujours les hommes ? »
demandait Napoléon à la duchesse de Fleury.
« - Oui, Sire, quand ils sont polis ».

Respect d’autrui, discrétion, maintien, contenance, délicatesse, voilà les grandes valeurs du savoir-vivre. Laissons dire aux philosophes que la politesse est la première des hypocrisies, car si dire bonjour, s’excuser, remercier, aider quelqu’un qui en a besoin, être attentif aux autres, est de l'hypocrisie, nous acceptons l'injure, et sans défense.

Le chapitre qui suit n’est donc pas une liste de préceptes ennuyeux sans lesquels on ne peut vivre, mais plus un état d'esprit qui permet d’adoucir les rapports souvent très égocentriques qui régissent notre vie moderne, en se basant sur le respect de soi-même et des autres.

N’est-ce pas le savoir-vivre qui permet souvent de départager deux candidats pour un poste ? N’est-ce pas lui qui nous surprend tant il est rare ? N’est-ce pas lui encore que l’on appelle souvent « charme » car il est séduction ?